LeMo a ce don, lors des résidences mensuelles, de ramener du beau monde en termes de deejaying. De Barontini le reggaeton man de Valence à Acsoft fondu intergalactic, Merlin entre comme un éléphant dans une boutique de porcelaine. J'écoute l'ensemble de ce que les artistes me proposent en lien et franchement, son soundcloud déboîte. Ses quatre premiers sets sont une référence, un hommage à cet album mythique, respect to DJ Deep. Et quand monsieur accélère, la musicalité, pourtant ennemi du monolithique enivrant, accouche d'un néo disco organique, surprenant, extrêmement dansant. Le mix en lien une affaire de killer. Le choix des tracks. Du boum boum oui, mais dans des gants de velours. J'ai rapidement développé une accointance à la deep, aujourd'hui au goût du jour avec l'Italo disco ou comment enflammer un dancefloor bloqué sur le frein. Tout un art. Je me souviens de Kénéda, DJ émérite me faisant écouter sur la K2 des putains de disques de black à la Shalamar en m'expliquant que là, oui, là, elle est là, la boucle. Et la deep, dans les années Zdar de Motorbass, reste un temple, un univers, le pilier groovy d'une accélération vers la pumping house, puis la hard house, puis la prog. Quand je parle comme ça, j'ai l'impression d'être resté kéblo. Mais il est vrai que c'est un papa que nous recevons, au Stardeche, un dinosaure, race en voie d'extinction, le club un EHPAD à DJ, finalement. Lorsque je book un gars comme ça, le plus heureux, c'est bien moi. Car proposer des érudits en ultra ruralité, c'est une quête, un chemin. Et je ne suis pas peu fier, week-end après week-end, de casser des bouches avec mes pérégrinations sur un Turbosound généreux, galant. Le rouleau compresseur, théorie du besogneux convaincu qu'a la longue, on les aura. J'ai parfois eu des mots durs à l'égard de celles et ceux qui pensent qu'enchaîner des morceaux suffit, il n'en est rien. Et Mer lin va venir nous rappeler ce que performance signifie, au cul des vaches, il est vrai, mais performance quand même.
Le concombre masqué.
Toi mon gars, tu déboîtes, trop content de te recevoir. |